Une découverte abominable dans le grenier :
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Mon épouse et moi avons habité Lyon (quartier Croix Rousse) pendant plus de 10 ans, sans aucun problème depuis cette fameuse soirée de 2008.
16 septembre 2008, un violent orage s'abat sur Lyon. Un évènement d'une force rarement observée avec pluies diluviennes et nuages noirs. On aurait dit que l'orage était situé juste au dessus de nous et qu'il avait décidé de ne pas s'en déplacer. L'atmosphère était lourd, suffoquant et les éclairs donnaient un spectacle digne des plus grands finals de feux d'artifices.
L'immanquable se produisit aux alentours de 19h30 quand la foudre s'abattit sur notre résidence. Un choc sourd et puissant que nous avons tout de suite interprété sans détour. Le choc fût suivi rapidement d'un vacarme assourdissant au niveau du 3éme étage de notre maison : la charpente avait été touchée, les tuiles s'écroulaient une à une sur le parquet de notre grenier.
Dès cet instant, afin de protéger l'ensemble de notre maison, je décide sans détour d'ouvrir la trappe d'accès de notre grenier et de m'y glisser à mes risques et périls pour consolider le problème. |
Ci-dessus une image ou apparait la pendue : en bas à gauche |
La trappe du grenier est un passage mesurant 50cm sur 80cm, un escalier pliant y donne l'accès et me permet d'observer les dégâts en restant protégé des diverses tuiles qui tombaient encore sous le déluge. Muni d'une lampe torche je constate que la voix est libre, je m'engage dans l'escalier prudemment. Arrivé sur la dernière marche, ma surprise fût vite établie : je tombais nez à nez avec le corps d'une vieille femme pendue à la poutre maitresse de mon grenier. Effrayé je trébuche et fini ma course en bas des escaliers. Mon épouse me ramasse, me questionne, je reste plus d'une minute sans voix et paralysé par la peur. Mes esprits retrouvés, je décide de remonter et de constater plus précisément les faits. Arrivé à la dernière marche je me retrouve face à ce spectacle affreux, dans l'intermittence des éclairs je découvrais parfaitement le corps de cette femme, pendue à une corde. Cette dame avait des cheveux blancs, yeux ouverts vêtue d'une robe sombre et avec à l'extrémité de ses jambes des bottes d'où coulait du sang... Il me semblait l'entendre gémir entre deux coup de tonnerre, comme une espèce de voix qui provenait de l'ensemble du grenier, de manière éparse. Comme une sorte de bête à l'agonie, ce fût horrible. C'est en redescendant que je décidais de refermer sans appel la trappe et d'avertir ma femme : "-nous partons sur le champ, enfile un manteau". |
Je suis revenu seul le lendemain, accompagnée de la police, pour constater et trouver une solution à ce problème : le corps et la corde avaient disparu, tout comme ma crédibilité aux yeux de la justice... Le temps a passé, je n'ai pas réalisé moi même les travaux de restauration de la toiture, c'est une entreprise qui s'en est chargé. L'un des ouvriers m'a d'ailleurs rendu compte d'une odeur tenace qui émanait du plancher. Sans doute une bête morte m'avait t-il confirmé...
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Je ne voulais plus rien entendre sur cette maison que nous avons vendu 6 mois plus tard.
C'est néanmoins en prenant contact avec le notaire, que ce dernier nous a appris le suicide de la mère de l'ancienne propriétaire pendant les années 70. Il n'a pas su me donner les conditions de sa mort, mais j'en suis personnellement persuadé...
Je ne vois que cette explication à émettre quant à ma vision : l'esprit de cette dame était encore dans les murs. Mais je ne vois plus maintenant l'au delà de la même façon, moi qui suis d'éducation et de fondement si terre à terre.
J'espère par mon récit avoir pu vous faire partager mon histoire et je me permet de laisser mon adresse email au site pour entrer en contact avec ceux qui auront vécu une histoire semblable et voudraient en parler...
Ci à droite une photo de notre toiture après réparation. La dame était pendue à la poutre du haut :
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